Le crâne sans poil susurre : c'est par ici la sortie !

Au fond du couloir, une nouvelle porte, la porte de la liberté ? Antoine tourne la poignée et pousse de toutes ses forces. Il se précipite à l'intérieur sans regarder et referme derrière lui, il y a un loquet, parfait ! Son poursuivant ne pourra pas ouvrir. Plus qu’a trouvé la sortie, il y a toujours une issue de secours non ? Il se retourne, et il découvre qu’il à atterrit… dans les toilettes ! Sa mâchoire se décroche et sa bouche s'agrandit jusqu'à ses genoux. Devant lui, une jolie cuvette en émail rose, avec, délicatement posé sur la lunette, un napperon de la même couleur, et juste au-dessus, une fenêtre tellement étroite que même un singe “face de fesse” ne pourrait s’y faufiler.

“Qu’est-ce qui m’a pris de tourner à de ce côté dit Antoine, “ça peut pas être pire là !” Si justement, ça peut ! Quelqu'un se met à tambouriner à la porte !

Que quoi… qu’est-ce que je vais faire, pense Antoine, qui sens qu’il est en train de perdre la boule, alors faute de mieux, il cri :

— C’est occupé !!

Il recule vers la cuvette, ses jambes sont toutes molles, il s’assoie sur la lunette “Pas vraiment ce à quoi je m'attendais" pense Antoine, avant de sombrer dans l’inconscience.

Des bruits sourds, des lumières diffuses. “Antoine ? Antoine, réveille- toi !” “Hein quoi, qui ?”

Antoine ouvre un œil, une moitié de Mathilde s’affiche sur sa rétine, il ouvre l’autre, une deuxième moitié apparaît.

— “Mathilde, c’est toi ? Je suis mort et je suis au paradis c’est ça ?”

— Non, tu es bien vivant, et pas au paradis, mais sur les toilettes !

— Mais alors, tout ça n'était qu'un rêve ! murmure Antoine, avant d' apercevoir un homme immense derrière Mathilde et de se mettre à crier : “Non ! je me suis réveillé en plein cauchemar !, “Mathilde, derrière toi,

c’est le maboule du téléphone ! celui qui se fait passer pour ton père, ne me demande pas comment je le sais mais je le sais !

— Calme toi, dit Mathilde avec douceur, le maboule… c’est mon père !

— Daaa, dit le maboule, tu pouvoir appeler moi : papa !

Après ça, tout le monde se retrouve sur le canapé, à côté de la petite vieille qui ronfle toujours.

— J’y comprend rien, dit Antoine, si ce mabou… heu ton pére… est ton pére, pourquoi est-ce qu’il m’a dit de venir ici, chez cette vielle folle empoisonneuse.

— C’est que… cette vielle folle, dit Mathilde, c’est ma grand-mére. Et puis elle est pas si folle que ça, bon des fois elle perd un peu la boule.

— Daaa, acquiesce le père de Mathilde, et ça pas poison, ajoute t’il en reniflant le verre, ça vodka citron!

— Ma grand-mère confond souvent les bouteilles, tu vois elle ne t’as pas empoisonné, elle t’as juste soulé, rien de grave en somme. Et je crois que j’ai aussi l’explication pour l’adresse, j’habite au dix un peu plus loin, pas au six, tu as dû mal comprendre, ou mon père a dû mal prononcer, ça lui arrive aussi !

— Je… j’ai bu de l’alcool ? se lamente Antoine. Ma mére va me tuer et mon pére va me retuer juste apres !

— je t’assure que ça ira mieux d’ici une heure, en attendant, on va chez moi, on a un exposé à faire non ? lui répond Mathilde en lui faisant un clin d'œil.

Choisir si Antoine decide d’aller chez Mathilde ou s’il rentre chez lui.

Antoine decide d’aller chez Mathilde ?
ou de rentrer chez lui ?